Interview alumni : Samantha Regis, Cheffe du service budget - Grand Paris Grand Est

Samantha Régis est une professionnelle aguerrie dans le domaine du budget et de la finance. À l'âge de 30 ans, elle assure le poste de cheffe du service budget à Grand Paris Grand Est. Avec une carrière jalonnée d'expériences variées, elle nous partage ses connaissances, ses défis et ses perspectives dans le monde exigeant de la gestion financière des collectivités territoriales.

Bonjour Samantha, pour commencer, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Samantha Régis, j'ai 30 ans et je travaille actuellement en tant que cheffe du service budget et contrôle de gestion à Grand Paris Grand Est.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier et quelles sont vos missions ?

Mon travail consiste à élaborer les diverses décisions budgétaires (Budget primitif, Budget supplémentaire, Décision modificative et Compte administratif), ainsi qu’à réaliser le suivi budgétaire annuel et pluriannuel de Grand Paris Grand Est, une structure publique territoriale. Je m'occupe principalement de la préparation budgétaire et du contrôle budgétaire. En 2023/2024, notre principal projet était le passage à la M57, une nomenclature comptable que toutes les collectivités doivent adopter au 1er janvier 2024.

Vous apportez donc des conseils sur les crédits budgétaires et leur exécution ?

Exactement, je conseille et accompagne les directions opérationnelles sur ces aspects.

Comment se déroule votre quotidien et quelles sont vos tâches principales ?

Mes journées varient en fonction des périodes. En ce moment, je suis très occupée avec la préparation budgétaire, ce qui implique beaucoup d'analyses et de rapports sur les propositions budgétaires des services.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

J'apprécie d'avoir une vision globale de la structure et de pouvoir échanger avec les différentes directions opérationnelles et supports sur les différents projets mis en place sur tout le territoire. C'est enrichissant et concret.

Quelles qualités sont importantes pour réussir dans ce domaine ?

Il faut être organisé, adaptable, avoir une bonne capacité d'analyse et un esprit d'équipe. La discrétion est également essentielle étant donné la nature confidentielle de certaines informations.

Quel est le plus grand défi auquel vous faites face dans votre profession ?

Il se trouve que j’envisage de me lancer en freelance dans le domaine du consulting financier, dans un avenir proche. C’est un vrai challenge auquel j’ai hâte de pouvoir me confronter, j’ai toujours rêvé de lancer mon propre business.

Quelles formations avez-vous suivies pour accéder à ce métier ?

Après mon bac, j'ai opté pour le DUT GEA à l'IUT de Tremblay, car il offrait une option généraliste qui correspondait à mes attentes en termes de diversité et de débouchés professionnels.

Comment votre formation à l'IUT de Tremblay vous a-t-elle préparée pour votre carrière ?

Cette formation m'a fourni les bases nécessaires en comptabilité, contrôle de gestion, marketing et droit, ce qui m'a permis d'avoir une vision transversale des organisations.

Après votre DUT, avez-vous poursuivi vos études en alternance ?

Oui, j'ai continué en licence professionnelle audit et contrôle de gestion, puis j'ai obtenu un master en comptabilité, contrôle de gestion et audit en 2016.

Que retenez-vous de vos années d'études à l'IUT de Tremblay ?

Les années d'études étaient parfois difficiles, mais l'ambiance conviviale et la proximité avec les professeurs et le personnel administratif (surtout Marlène I., notre secrétaire du département GEA) étaient appréciables.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs diplômés ou à ceux qui souhaitent se lancer dans votre domaine ?

J’en aurai deux. Soyez visibles en ligne pour mettre toutes les chances de votre côté pour décrocher un job, en rendant votre CV accessible sur Internet, profil Linked In notamment,

Et ne vous enfermez pas dans une seule branche. Il est important d'explorer différentes opportunités, surtout avec l'évolution constante du marché du travail. J'ai lu que 85% des emplois de 2030 n'existent pas encore, et c'est d'autant plus vrai avec l'arrivée de l'IA...

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